En général ce travail est assez simple, une fois la cause du dysfonctionnement du cheval identifiée une remise au point sur la soumission, accompagnée des traitements physiques adaptés(soins vétérinaires, ostéopathiques ou de maréchalerie), suffit à remettre le cheval dans une attitude normale face aux demandes du cavalier. Sur certains chevaux cela peut ne prendre que quelques séances.
Sur Kateline les causes semblent multiples et surtout elle paraît enfermée dans ses dysfonctionnement depuis longtemps. C'est donc un challenge très intéressant à relever et nous nous en servirons d'exemple pour expliquer ce travail.
A son arrivée, on savait qu'elle avait une peur panique de la cravache et qu'elle pouvait refuser de sauter à n'importe quel moment. En l'observant on pouvait remarquer une très grande anxiété même simplement tenue en main.
Sur Kateline les causes semblent multiples et surtout elle paraît enfermée dans ses dysfonctionnement depuis longtemps. C'est donc un challenge très intéressant à relever et nous nous en servirons d'exemple pour expliquer ce travail.
A son arrivée, on savait qu'elle avait une peur panique de la cravache et qu'elle pouvait refuser de sauter à n'importe quel moment. En l'observant on pouvait remarquer une très grande anxiété même simplement tenue en main.
La première semaine a donc été consacrée à la remise en confiance dans "l'homme".
Elle a accepté rapidement le contact de la baguette sur tout le corps. Lors de la 2° séance elle est passée sur un tapis, entre des bornes et des fûts plastiques en montrant de la bonne volonté malgré sa peur.
Le lendemain : séance d'obstacles où elle s'est montrée très anxieuse cherchant même à se sauver lorsqu'elle entendait le bruit d'une barre heurtée par un autre cheval. Nous avons sauté au pas et au trot sans qu'il y ait de gros blocage. Le reste de la semaine Kateline a été travaillée sur le plat en se montrant assez décontractée quand elle était dans la petite carrière et bien plus anxieuse au travail dans la carrière de CSO.
Elle a accepté rapidement le contact de la baguette sur tout le corps. Lors de la 2° séance elle est passée sur un tapis, entre des bornes et des fûts plastiques en montrant de la bonne volonté malgré sa peur.
Le lendemain : séance d'obstacles où elle s'est montrée très anxieuse cherchant même à se sauver lorsqu'elle entendait le bruit d'une barre heurtée par un autre cheval. Nous avons sauté au pas et au trot sans qu'il y ait de gros blocage. Le reste de la semaine Kateline a été travaillée sur le plat en se montrant assez décontractée quand elle était dans la petite carrière et bien plus anxieuse au travail dans la carrière de CSO.
Le lundi de la deuxième semaine : Ferrure.
Il était temps après la perte de tous ses fers la veille, puis sortie en parc pour profiter de l'herbe bien verte grâce au mauvais temps continu. Cette semaine a été allégée dans la charge de travail physique pour lui laisser le temps de se mettre dans ses nouvelles baskets, au programme des assouplissements, des sorties en parc et une séance d'obstacles où on a pu remarquer que Kateline se sauve dès qu'elle touche une barre et s'arrête quand la place n'est pas idéale ou qu'elle n'est pas assez tendue dans le dos.
Il était temps après la perte de tous ses fers la veille, puis sortie en parc pour profiter de l'herbe bien verte grâce au mauvais temps continu. Cette semaine a été allégée dans la charge de travail physique pour lui laisser le temps de se mettre dans ses nouvelles baskets, au programme des assouplissements, des sorties en parc et une séance d'obstacles où on a pu remarquer que Kateline se sauve dès qu'elle touche une barre et s'arrête quand la place n'est pas idéale ou qu'elle n'est pas assez tendue dans le dos.
Troisième semaine, beaucoup de travail sur le plat pour lui faire monter le garrot (faire en sorte qu'elle se propulse plutôt qu'elle ne se traîne) et la faire se tendre un peu plus.
Le jeudi séance d'obstacles en liberté où elle ne montre aucune décontraction. La séance se poursuit par le passage de barres à terre avec la même précipitation, nous finissons donc par du travail en main et Kateline finit au bout d'un bon moment par passer la barre en marchant, s'arrrêter et reculer dessus.
Le lendemain travail sur le plat et à nouveau elle se bloque et se cabre sur le passage d'une barre à terre. Nous reprenons donc le travail à pied où elle se décontracte plus vite que la veille et elle finit par passer la barre montée en s'arrêtant et en reculant dessus à la moindre demande du cavalier.
Le samedi matin nous refaisons une séance à pied pour confirmer, elle mâche son mors et la queue est plus relâchée.
Le jeudi séance d'obstacles en liberté où elle ne montre aucune décontraction. La séance se poursuit par le passage de barres à terre avec la même précipitation, nous finissons donc par du travail en main et Kateline finit au bout d'un bon moment par passer la barre en marchant, s'arrrêter et reculer dessus.
Le lendemain travail sur le plat et à nouveau elle se bloque et se cabre sur le passage d'une barre à terre. Nous reprenons donc le travail à pied où elle se décontracte plus vite que la veille et elle finit par passer la barre montée en s'arrêtant et en reculant dessus à la moindre demande du cavalier.
Le samedi matin nous refaisons une séance à pied pour confirmer, elle mâche son mors et la queue est plus relâchée.
Quatrième semaine déjà.
Travail sur le plat avec toujours des difficultés dans l'incurvation à gauche et le soutien du garrot. Kateline semble adorer l'eau, elle est entrée dans la rivière sans avoir besoin d'être sollicitée et y a joué un bon moment.
Le jeudi obstacle sur des petites hauteurs et passage dans des couloirs de barres.
Elle montre de la bonne volonté mais elle a encore peur de toucher les barres.
Travail sur le plat avec toujours des difficultés dans l'incurvation à gauche et le soutien du garrot. Kateline semble adorer l'eau, elle est entrée dans la rivière sans avoir besoin d'être sollicitée et y a joué un bon moment.
Le jeudi obstacle sur des petites hauteurs et passage dans des couloirs de barres.
Elle montre de la bonne volonté mais elle a encore peur de toucher les barres.